Entre formation théorique et pratique en salle de formation avec les collègues, nous allons aussi sortir dans la rue pour hypnotiser de parfaits inconnus.

L’hypnose de rue est souvent perçue comme un enchainement de techniques plus ou moins éthiques flattant l’ego de l’hypnotiseur au détriment de son sujet.

Ce n’est pas ma façon de pratiquer.

Pour moi l’hypnose est avant tout un partage entre deux êtres humains qui se rejoignent au travers de la relation construite. Les effets hypnotiques (comme une lévitation de main, une catalepsie ou une hallucination par exemple) se doivent d’être au service de cette relation.

C’est ce que nous allons apprendre et expérimenter au cours de ces 4 jours de formation : utiliser l’hypnose et jouer avec les effets hypnotiques au service des émotions des personnes que nous accompagnons au quotidien.

« Et si ça ne marche pas, je fais quoi ? » est la question à laquelle je réponds le plus en formation et sûrement une des raisons qui vous empêche d’utiliser tous les outils de l’hypnose avec vos clients par peur d’échouer.

Pratiquer l’hypnose dans la rue est surtout un prétexte pour nous confronter à notre pire ennemi : nous-même.

La peur d’être rejeté, moqué, jugé, de se sentir nul de ne pas réussir à hypnotiser l’autre, sont autant de blocages qui se retrouvent insidieusement dans nos cabinets et nous empêchent d’offrir le meilleur de nous-même à nos clients.

Nous allons apprendre ensemble, entre professionnels de l’accompagnement, à sortir de notre tête et de notre auto-jugement, pour enfin être à l’aise avec l’utilisation des effets hypnotiques en hypnose.

L’hypnose devrait être un plaisir aussi simple que de discuter avec un ami, pas une prise de tête sur les bons mots ou la bonne technique…

Êtes-vous prêts à simplifier votre pratique ?